Les harkis deviennent un enjeu à l'occasion de la dernière ligne droite du premier tour de l'élection présidentielle.
La France pouvait-elle faire plus pour les harkis au moment des événements d'Algérie, c'est à dire en 1962?
A l'époque, le FLN pratiquait un chantage à la reprise des hostilités, si la France donnait des signes visibles de protection des harkis.
Etait-il possible de faire autrement?
De GAULLE a toujours fait passer en priorité les intérêts supérieurs de la France avant toute autre considération.
De GAULLE avait la préoccupation de préserver pour la France les sources énergétiques de pétrole et de gaz.
Les harkis ont-ils été sacrifiés sur l'autel des ressources énergétiques?
Nous pensons que non, car nombre d'entre-eux ont été accueillis en France.
La France n'est pas excessivement reconnaissante à ceux qui ont sacrifié une partie de leur jeunesse pour elle.
Nous parlons des survivants des conflits appelés anciens combattants.
Les harkis ont en commun le sort réservé aux autres anciens combattant.
On peut le regretter, mais c'est ainsi.