Après avoir évoqué le cas des 45 algériens décapités sur ordre de MITTERRAND, garde des sceaux de l'époque de la guerre d'Algérie, certains évoquent le cas des harkis.
Il faut se situer dans le contexte de cette période, durant laquelle la France avait les pires difficultés à stabiliser ses gouvernements et à définir une ligne politique cohérente concernant la gestion de la guerre d'Algérie, qui ne disait pas son nom, puisqu'à l'époque il était de bon ton de parler de maintien de l'ordre républicain.
Toujours est-il que le Président COTY, face aux successions des gouvernements et à la dégradation des événements d'Algérie, eut la sagesse et la clairvoyance d'en appeler à l'homme de recours qu'est le Général De GAULLE qui, une première fois en 1940, avait par son initiative fait retrouver son honneur à la France.
Les accords d'Evian du 18 mars 1962 ne mirent nullement fin aux combats en Algérie.
Les massacres post-accords d'Evian firent plus de victimes que pendant la durée du conflit!
Ils furent surtout plus atroces dans leur réalisation.
Pour avoir une opinion sérieuse, il est utile de se souvenir que des ex-FLN intégrèrent les rangs des harkis, afin d'assouvir leur soif de vengeance etc...etc...
Au moment de quitter l'Algérie, les harkis ont été livrés à leur sort et en quelque sort abandonnés par la France pour laquelle ils s'étaient battus.
Si De GAULLE n'a pas envisagé un retour programmé et organisé des harkis, il n'a pas davantage interdit que des initiatives soient prises pour assurer leur retour en France.
De GAULLE craignait une reprise des hostilités, car le FLN était en position de force sur place et menaçait toujours la France de représailles et notamment en cas d'organisation du retour des harkis.
De GAULLE avait d'autre part le souci de ménager les intérêts économiques de la France à Hassi Messaoud ainsi que son projet nucléaire de Reggane.
Toujours est-il, que De GAULLE n'a pas initié la colonisation, mais c'est lui qui en a organisé la décolonisation!
C'est un fait.
De GAULLE a toujours eu l'unique préoccupation de préserver les intérêts supérieurs de l'Etat français.
Aucune défaillance tout au long de son existence, pourtant riche en événements historiquement déterminants pour l'avenir, voire la survie de la France, ne peut lui être imputée.