En 1992 le traité de Maastricht devait, selon François MITTERRAND, nous assurer la protection économique et le bonheur!
Actuellement, la monnaie unique dite "euro" est au plus mal.
Le traité de Maastricht était certes le prélude à l'euro, mais il était surtout l'établissement des critères de convergence des déficits publics des états membres fixés à 3% du PIB.
Qu'est devenue cette belle théorie à l'épreuve du temps?
L'union européenne recense 27 membres aux motivations et aux économies inégales, et l'un d'entre eux, la Grèce connaît de graves difficultés financières, au point qu'une tutelle qui ne veut pas dire son nom est indispensable, si l'on ne veut pas une réaction en cascade.
Les eurobéats font profil bas, après avoir de leur superbe arrogance, toisés les eurosceptiques plus réalistes.
Nous constatons aujourd'hui que nous avions raison de douter non pas de "l'Europe", mais de l'usage qui serait fait de cette union, car il faut constamment le rappeler, les gaullistes sont attachés à la notion de l'Europe, comme le prouve son traité fondateur signé par le général De GAULLE en 1963 avec le chancelier allemand Konrad ADENAUER.
Le danger subsiste de connaître une crise qui se superpose à celle de 2009, parce-que les intérêts spéculatifs prennent le pas sur les décisions politiques.