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 débat sur l'identité nationale

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Jean-Jack
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Jean-Jack


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Date d'inscription : 25/09/2006

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MessageSujet: débat sur l'identité nationale   débat sur l'identité nationale Icon_minitimeDim 1 Nov - 10:08

Débat sur la nationalité française

L'identité est l'élément fondateur de notre existence, au point d'en être son marqueur.

L'interrogation qui suit la question : « Qui es-tu? est d'où viens-tu?»
Tout est dit.
L'individu qui ignore l'identité de ses géniteurs va de manière obsessionnelle la rechercher afin de pouvoir trouver sa place dans le temps et l'espace de son existence
L'identité régit chaque acte de notre vie quotidienne.

La France a su conserver son entité à travers les siècles, en dépit des changements de limites territoriales, dus aux diverses turbulences guerrières qu'elle a vécues.

Grâce au Général De Gaulle, la France a su, lors du dernier conflit mondial, surmonter les pires difficultés, afin de préserver son identité.
Pétain s'est couché devant l'ennemi et De Gaulle est resté debout, ce qui lui a valu d'être condamné à mort, par ceux-là mêmes qui trahissaient la France!
Qui a mieux évoqué son amour de la mère-patrie que De Gaulle?
Pendant que De Gaulle ne pensait qu'au redressement de la France et de son empire, Pétain vendait l'âme de la France aux envahisseurs, afin d'obtenir des contreparties qui constituent la honte de notre pays.
Vendre l'âme de la France, n'est-ce pas déjà le prélude à la résignation de la perte de l'identité française, au profit d'une idéologie hégémonique?
De Gaulle a eu l'immense mérite de représenter l'identité française, de par son statut de patriote exilé pendant la durée du conflit, et n'a nullement démérité quand il s'est opposé aux intentions hégémoniques de Roosevelt au terme du conflit, afin de sauvegarder l'identité de la France, c'est à dire son indépendance et sa liberté.
Plus tard, tel un visionnaire, et en dépit du lourd contentieux entre les deux pays, De Gaulle fut l'architecte de « l'Europe » en signant avec Konrad Adenauer en 1963 le traité franco-allemand, véritable acte fondateur de « l'Europe ».
Instruits par trois conflits en soixante dix ans, dont deux mondiaux en moins de trente ans, les dirigeants politiques décident d'instaurer une paix durable sur le continent européen.
C'est la volonté de paix qui a précédé la construction européenne, et non l'inverse.
En 1992 François Mitterrand déclina les vertus supposées de « l'Europe » en demandant aux français de ratifier par référendum le traité de Maastricht, lequel définissait les critères de convergence des déficits publics (3% du PIB) ainsi que les prémices de la monnaie unique.
Tout ceci, afin de donner du bonheur aux français!
Qu'en est-il quelque vingt années plus tard?
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L'union européenne a été incapable d'anticiper une crise, que l'on appelle par commodité « financière », et d'organiser le plein emploi.
Où est donc le bonheur annoncé?
Cependant, la France existe toujours, bien qu'environ 60% des lois qui s'y appliquent trouvent leur origine à la commission de Bruxelles, composée de technocrates produisant directives et quotas!
Les antagonismes cohabitent curieusement entre la revendication de l'identité nationale, tout en adhérant au concept de la supranationalité!
La notion d'identité française n'est-elle pas altérée par l'abandon de la monnaie nationale, au profit d'une monnaie unique adoptée par certains pays européens?
Historiquement il est démontré qu'un pays qui veut assurer sa souveraineté, donc son indépendance et sa liberté, commence par frapper sa monnaie!
Que penser du rejet par les français du projet de constitution européenne par référendum le 29 mai 2005, et son adoption par le congrès, en violation du principe républicain de la souveraineté du peuple, inscrite dans le marbre de la démocratie?

Une nouvelle fois après 1940, la France survit aux trahisons de ses élites!
Plus que jamais la France doit sauvegarder son identité au sein d'une union européenne, qui ne représente pas d'entité politique.
L'union européenne dysfonctionne, au point de destructurer la société en accentuant la fracture sociale, au profit des économies dites émergentes.
Se dire « européen » n'a donc aucun sens dans la mesure où la France appartient au continent européen, qui recense un certain nombre d'identités nationales, ayant mis leurs intérêts en commun.
Cette mosaïque européenne est disparate de par ses histoires, ses cultures et ses choix différents, puisque tous les pays européens n'adhèrent pas à l'union européenne comme la Russie, la Norvège, la Suisse, et tous les pays membres de l'union européenne n'ont pas adopté la monnaie unique, comme la Grande-Bretagne.

Il existe deux types d'identité nationale, l'identité interne et l'identité externe.
L'identité interne, celle du sang est obtenue par filiation.
L'identité externe, celle du sol et le volontariat par naturalisation.
Et que dire de la double nationalité?
A ceux qui revendiquent la citoyenneté du monde, nous leur opposons la citoyenneté de nulle part.
Etre français c'est adhérer aux valeurs de la République Française qui sont les valeurs déclinées dans la constitution de 1958, inspirée par la déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
L'identité nationale c'est aussi la culture française, qui par définition ne se partage pas, puisqu'elle est une et indivisible comme la République.
Dire que la France est un pays multiculturel est une hérésie qui remettrait en cause les fondements de notre culture nationale.
..../...
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La France est un pays de religion catholique qui tient ses traditions, donc sa culture, des siècles de son histoire.
Accepter que d'autres religions, pouvant être des vecteurs de l'intégrisme donc d'une hégémonie, limiterait l'influence de la culture nationale, altèrerait de fait l'identité nationale, par des actions revendicatives, agressives et de harcèlement.
Ce serait un premier abandon par laxisme, de notre souveraineté nationale.
Adhérer à l'identité française, c'est accepter l'intégralité de la culture française.
Au siècle de la globalisation des symboles, de la mondialisation de la communication, du formatage des comportements, et de la standardisation des idées, bref de ce qu'il convenu d'appeler le « politiquement correct », préserver son identité constitue une garantie pour le devenir de la nation française.

L'immigration a connu son essor après le dernier conflit mondial, afin de répondre à l'urgence d'une situation exsangue de notre économie, privée de ses élites et de ses forces vives à la main d'oeuvre hautement qualifiée.
Merci encore à ceux qui ont réclamé l'armistice aux allemands, en pensant aux intérêts de la France!
Polonais, Italiens, Portugais, Espagnols furent les premières vagues enregistrées.
Puis vinrent les maghrébins, les africains de nos anciennes colonies et enfin les turcs.
La communauté asiatique vit, elle, dans une très grande discrétion.
Le regroupement familial admis, souhaité et toléré par Giscard d'Estaing est à l'origine des dérives de cette immigration non contrôlée.
Dans les années 1970, Jean-Marie Le Pen a osé être politiquement incorrect en tirant la sonnette d'alarme d'une immigration sauvage, voire clandestinement tolérée.
A ce sujet, comment les services de l'Etat peuvent-ils quantifier une immigration invisible, en raison de sa clandestinité?
De qui se moque t-on?
L'unique réponse de la classe politique fut de diaboliser le discours du leader du front national, sans intervenir sur les causes et les conséquences d'une immigration sauvage.
La politique de l'autruche adoptée « courageusement » par les élites politiques a provoqué le brillant résultat électoral de 2002, obligeant les socialistes à se renier, en votant et en appelant à voter Chirac, élu avec un score africain!
Merci à Lionel Jospin.
Vouloir une immigration choisie, c'est déterminer des quotas en fonction des besoins de l'économie, ce qui revient à dire que cette éventualité est vouée à l'échec, tant les soi-disant « experts » de tout poil se montrent de manière constante, incapables de prédire de quoi demain sera fait et ce, dans tous les domaines!
Certes, la France se veut une terre d'accueil, mais a t-elle les moyens d'accueillir toute la misère du monde dans des conditions satisfaisantes pour tous?
Instaurer une discrimination positive repose sur du vide, dans la mesure où l'académie ne reconnaît pas cette expression. .../...

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Par contre, vouloir malgré tout lui donner une réalité, revient à restaurer les privilèges.
Au nom de quel principe républicain, un immigré devrait-il avoir davantage de droits qu'un français, qui en aurait moins?

C'est à l'école que la République a attribué le rôle d'ascenseur social.
Ce qui est à l'origine des tensions sociales, ce sont précisément les passe-droits, les décisions injustes, une justice de classes sociales et bien évidemment l'inégalité devant le travail.
En fin sociologue, Jean de la Fontaine et ses animaux malades de la peste avaient déjà anticipé les déviances de la nature humaine.
L'école peut encore être le creuset des valeurs de la République, à la condition toutefois que certains enseignants pensent davantage à enseigner qu'à militer.
Néanmoins, nombreux sont les enseignants qui accomplissent leur mission de service public dans un esprit de neutralité et de laïcité.
La République Française est accompagnée de symboles qui ne sont pas interprétés de la même manière.
« Liberté, Egalité, Fraternité » s'affichent sur le fronton de chaque bâtiment public.
La France garantit la liberté d'opinion et de conscience, ce qui n'est pas toujours le cas dans d'autres pays.
Afin de ménager ce bien précieux qu'est la démocratie, mieux vaut user de la liberté qu'en abuser.

L'Egalité se vérifiait il y a peu avec le brassage social de la conscription du service militaire, annulée par Chirac depuis 1996.
Cette égalité nationale n'a pas été remplacée.
L'Egalité, c'est aussi l'application du fondement constitutionnel du droit au travail pour tous.
L'actualité nous apprend chaque jour que le plein emploi est une utopie.
La faute en incombe aux élites politiques, élues précisément pour trouver des solutions au problèmes de notre société.

La Fraternité se vérifie dans le fait que notre pays n'a pas connu de guerre civile depuis plus de 60 ans, et que les droits d'association et de réunion existent.
Le communautarisme ne présente pas un danger potentiel pour la France, à la condition que ses revendications et ses pratiques soient compatibles avec l'environnement de l'identité française, constituée d'une histoire, donc de traditions, et d'une culture identitaire.
Afin de sauvegarder son identité, la France doit se prémunir contre toutes les dérives communautaristes.
La communication entre les citoyens se fait par la langue écrite et parlée.
Il existe une langue officielle sur l'ensemble du territoire national.
.../...

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A cette langue référentielle, certains souhaiteraient y ajouter, voire y substituer des langues régionales.
Les langues régionales n'ont aucunement vocation à remplacer la langue officielle, considérant que la République est une et indivisible.
L'Histoire de notre nation a donné raison à l'interprétation des valeurs de notre République à Charles De Gaulle, et a désavoué celle qu'en a faite Philippe Pétain.
Chacun a pourtant vécu au même intant les mêmes événements tragiques et avait la même devise républicaine comme référence « Liberté, Egalité, Fraternité »!
Plus que jamais, la célèbre phrase du Général De Gaulle qui marque de manière indélébile son attachement à la nation, par le fait d'avoir « une certaine idée de la France » s'applique à notre société de l'éphémère, en proie au doute permanent, au point de ne plus avoir de repères existentiels, c'est à dire de ne plus distinguer l'essentiel de l'accessoire
Le rythme de l'histoire est incompatible avec les exigences d'une situation qui demandent des décisions et des réponses rapides dans l'intérêt général des citoyens d'une part, et dans l'intérêt de la France d'autre part.
Accepter le droit à la différence dans la tolérance, ne devrait pas être synonyme de renoncement aux valeurs nationales.

Chaque démocratie établit ses règles de vie, les transgresser remettrait en cause les fondements mêmes de cette conquête, contribuant à l'épanouissement de l'être humain.
Les étrangers en transit en France pour quelques jours, quelques mois, ou quelques années, ont le devoir de respecter les lois du pays d'accueil.
La question ne se pose pas pour les français d'origine étrangère qui y sont assujettis
La cohabitation entre toutes les communautés vivant en France est possible, dès lors qu'un respect mutuel des règles est compris, acquis, effectif dans l'intérêt de tous, et dans un climat social excluant tout trouble à l'ordre public.
Point n'est donc besoin de revendiquer haut et fort son identité nationale, si elle est respectée.
Par contre, si elle devait être menacée, le pouvoir politique aurait l'impérieux devoir de prendre les dispositions nécessaires à son maintien.
Un peuple sans identité nationale cesse d'exister.

Jean-Jack DENOUAL
novembre 2009
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