Le 18 mars 1962 étaient signés, les accords d'Evian entre le FLN et la France, afin de mettre un terme aux hostilités et atrocités qui sévissaient en Algérie depuis 1954.
Auparavant, la quatrième république a dû admettre l'impuissance de ses différents gouvernements et capituler.
La gauche a envoyé les appelés du contingent en Algérie.
Autrement dit, les socialistes et les communistes qui aiment à décliner leur humanisme à tous les temps et à tous les modes, n'ont pas hésité à exposer la jeunesse française à la guerre, un peu plus d'une décennie après la fin de la seconde guerre mondiale!
MITTERRAND qui fut ministre de l'intérieur et de la justice, n'hésita pas davantage à faire guillotiner 41 algériens!
A bout de souffle et au bord de la guerre civile, il fut fait appel à De GAULLE.
La gauche défila dans les rues de Paris avec le slogan "Le fascisme de passera pas", afin de protester contre le retour du général, tout en ayant été en échec depuis 1954 à régler le problème algérien.
La gauche avait pris parti pour l'Algérie française.
De GAULLE prit la mesure de la situation, assura à la France son adhésion aux puissances nucléaires, et son indépendance énergétique par le gaz et le pétrole du Sahara.
Avec de tels enjeux, les négociations avec le FLN pouvaient commencer.
Elles durèrent quatre longues années.
Après les accords d'Evian, les hostilités et atrocités continuèrent de part et d'autre.
La situation se radicalisa au point que l'OAS entreprit d'éliminer De GAULLE physiquement (Pont de Seine et le Petit-Clamart)
Le chantage du FLN ne permit pas de régler avec humanité la situation difficile des harkis
En 1960 De GAULLE décida la fin de la colonisation qu'il n'avait pas initiée, et le 5 juillet 1962, l'indépendance de l'Algérie fut proclamée.
Une nouvelle fois, De GAULLE avait anticipé ce qui était inéluctable.
Accueil 
Mer 14 Mar - 19:57