En inaugurant le 16 janvier prochain, Istanbul capitale européenne de la culture, l'union européenne démontre une fois de plus, ses incohérences et ses contradictions.
En premier lieu, l'union européenne ne représente aucune entité politique, puisque composée de 27 pays indépendants ou soi-disant tels.
En second lieu Istanbul, anciennement Constantinople, anciennement Byzance autrement dit, capitale de l'empire ottoman n'a rien à voir avec la culture européenne même si l'on peut évoquer les flux conquérants des uns et des autres qui par définition se réalisent hors frontières.
Enfin en troisième lieu, en choisissant Istanbul comme capitale européenne de la culture, l'union européenne révèle une nouvelle sois ses incohérences et ses difficultés à traduire par la pratique une unité européenne et pour cause puisque constituée d'une mosaïque de cultures au sein d'un même continent géographique.
Vouloir forcer le mélange des genres par un mixage culturel ne peut aboutir qu'à une confusion des genres au préjudice de l'identité qui précisément est le symbole de la différenciation.
L'uniformisation, ou le formatage, ou le politiquement correct, ne peuvent déboucher que sur le résultat inverse apparemment recherché à savoir, la revendication nationaliste des identités.